Parmi les 150 auteurs invités, des normands bien sûr bien : Michel Onfray, Alice Zéniter, Jérôme Garçin, Nathacha Appanah, Philippe Torreton mais aussi Jean-Luc Seigle, dont le dernier roman "Je vous écris dans le noir" rencontre un joli succès auprès du public et des critiques.
Le salon du livre de Caen ouvre ses portes au public samedi et dimanche ce week end.- L'auteur : Jean-Luc Seigle, habitant à Tracy-sur-Mer
Il a publié cinq romans :
- "La nuit dépeuplée" en 2001,
- "Le sacre de l'enfant mort" en 2003,
- "Laura ou Le secret des 22 lames" en 2006,
- "En vieillissant les hommes pleurent" en 2012 (GrandPrix RTL-Lire)
- "Je vous écris dans le noir" en 2014.
- Le roman : "Je vous écris dans le noir"
Voilà pour les faits. Mais la réalité s'avère beaucoup plus intéressante. Pauline Dubuisson est une femme meurtrie, à la fois victime expiatoire et coupable. Jean-Luc Seigle fait preuve d'une empathie troublante. Lecteur, nous sommes "saisis" par son écriture et par la cruauté de l'époque, où les hommes ne sont que les seuls juges.
"je vous écris du Noir", éditions Flammarion, a reçu lePrix Claude Chabrol 2015.
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© Flammarion
- Critiques littéraires :
Télérama :
" On est sans cesse confondu pas sa maîtrise d'une écriture (...) qui parvient à dire le pire avec la juste distance, l'horreur avec dignité et la solitude absolue, surtout, de la fière, de l'admirable Pauline. Malgré tout."
France Inter :
Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d'une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps."
L'Express : François Busnel,
"Jean-Luc Seigle est devenu Pauline Dubuisson. Avec grâce et subtilité, il écrit la confession destinée à l'homme qui, des années plus tard, la demande en mariage. Pauline choisit de lui dire la vérité. Elle raconte sa découverte de la sexualité, sa liaison avec un médecin chef allemand pendant la guerre, la complicité passive de son père, l'arrestation par des résistants de la dernière heure, la tonte, le viol collectif, le meurtre de son amant, la prison."
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L'intégralité de l'interview de Jean-Luc Seigle
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