Au lendemain des révélations de Médiapart sur les dysfonctionnements des soupapes de sûreté de l'EPR de Flamanville, Yannick Rousselet, de Greenpeace France, était l'invité de votre édition régionale ce mardi midi.
Pour Yannick rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France, les dysfonctionnements des soupapes de sûreté de l'EPR soulevés par l'IRSN sont une pièce à charge de plus dans le lourd dossier du chantier de Flamanville "Rappelons-nous les qualités de béton, rappelons-nous l'absence de ferraillage, les problèmes de rouille sur les liners, les problèmes de soudure...". Pas question pour autant de banaliser cette nouvelle péripétie: "On est vraiment dans la partie qui contient la matière nucléaire donc c'est évidemment extrêmement alarmant".
Le représentant de l'association écologiste s'est clairement prononcé ce mardi midi sur notre antenne pour un arrêt du chantier, rappelant le cas de Superphénix: "On a dépensé énormément d'argent, des milliards. Finalement on l'a fait marcher et on s'est trouvé dans une situation où il a fallu démanteler quelque chose de radioactif. Ne démarrons pas un réacteur qui sera ensuite contaminé, qui sera ensuite irradiant, qui posera d'énormes difficultés et qui coûtera encore plus cher".
Interview intégrale de Yannick Rousselet ce mardi midi