Un abattoir iranien veut 350 vaches normandes à embarquer tout de suite par avion !

La délégation normande poursuit son voyage en Iran, un voyage qui réserve parfois quelques surprises. Alors qu'Hervé Morin vantait les mérites de la région et de ses vaches, un homme d'affaire l'a pris au mot et a passé commande sur le champ !

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C'est l'une des conséquences de l'embargo qui a paralysé l'économie iranienne. Pendant deux ans, ce propriétaire d'abattoir près de Teheran a dû mettre son entreprise en sommeil. Mais voilà, depuis le 16 janvier dernier, l'economie repart. Mais encore faut il avoir de la matière première .

Ce lundi soir, devant un parterre d'invités réunis à l'ambassade de France, Hervé Morin vante dans un discours les mérites de sa région et le bon lait de nos vaches normandes élevées dans le bocage de sa Normandie. L'homme d'affaire iranien interpelle alors le Président, lui dit qu'il connaît la Normandie et ses vaches à lunettes. En un quart de seconde, il commande 350 vaches pour les jours à venir . L'acheminement ? Pas de soucis: il affrètera un avion spécial !

Hervé Morin, ce lundi soir à l'ambassade de France en Iran © A.H


Sourires dans les rangs des agents de la Région Normandie qui accompagnent Hervé Morin : pour un imprévu , c'est un imprévu de taille ! Mais le président de Région répond du tac au tac : "Banco !". Dès lors, le patron de l'Agence de Développement de la Normandie (ADN), Xavier Wahlel passe coup de fil sur coup de fil depuis Téhéran et multiplie les rendez-vous pour décrocher dans les cinq départements normands 350 vaches en un seul lot.

Interview d'Hervé Morin par Alexandra Huctin et Nicolas Corbard


Et l'affaire est à ce point sérieuse que l'homme d'affaire a déjà prévu d'être à Caen dans 15 jours. La nuit lui a porté conseil, puisqu'il a téléphoné ce mardi matin pour assurer un contrat sur 10 et peut-être 20 000 têtes par an, si tout se passe bien lors de cette première commande .

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