Ce public là, difficile de l'effrayer. Les habitués des 5e rencontres des dessinateurs de presse au Mémorial de Caen étaient bien présents malgré les menaces et les précautions policières autour de l'événement.
"Hommage", "résistance" mais aussi "plaisir". Voilà ce que l'on entendait dans les allées du Memorial de Caen. Huit mois après l'attentat de Charlie Hebdo, les 5e rencontres des dessinateurs de presse étaient l'objet d'une surveillance policière particulière. La date de l'événement ayant même été repoussée.Si quelques uns ont peut-être été effrayés: "j'avais un peu peur de venir", confie cette dame. La plupart des visiteurs considère que leur présence est en soi un acte de résistance:
"C'est pour montrer qu'on est solidaire et qu'on est très attentif aux dessins qui peuvent être faits dans la presse. On ne se décourage pas et on ne baisse pas les bras devant le terrorisme".