Ils l'avaient annoncé avant le long week-end : les gendarmes du Calvados allaient se déployer massivement sur les routes et lançaient alors un appel à la vigilance à destination des conducteurs. Résultat : 955 infraction relevées et autant de conduites dangereuses...
955 infractions ont été relevées durant les quatre jours du long week-end du 15 août rien que dans le Calvados. Les appels à la prudence n'y ont rien changé.
Sur ces 955 infractions, 678 correspondent à des excès de vitesse relevés par les radars mobiles embarqués. Ceux-là même qui avaient été annoncés par les forces de Gendarmerie avant et pendant l'un des week-end les plus chargés de l'année.
Durant ces quatre jours, 193 infractions à la vitesse ont été réalisées avec interception du conducteur.
19 d'entre-elles ont entraîné une rétention immédiate du permis de conduire.
16 personnes ont été contrôles en état d'alcoolémie, 17 conduisait après avoir fait usage de stupéfiants.
Le reste des infractions correspondait à des fautes de comportement particulièrement ciblées ce long week-end comme notamment l'usage du téléphone et le non respect des priorités.
Entre le 15 et le 18 août, 36 conducteurs se sont vu retirer leur permis de conduire.
La vitesse, cause première de la mortalité sur les routes de France
La vitesse intervient dans 1 accident mortel sur 3 en France. Selon le bilan de l'accidentalité routière 2018, "l’analyse des données concernant les auteurs présumés d’accidents mortels de la route en 2018 (APAM) montre que le facteur vitesse est la cause principale des accidents mortels pour 41% des auteurs présumés âgés de 18 à 24 ans, et 36% entre 25 et 34 ans."Le rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus aux accidents de la route précise que "la régulation de la vitesse des véhicules peut empêcher la survenue d’accidents et réduire les conséquences de ceux-ci lorsqu’ils se produisent, en diminuant la gravité des traumatismes subis par les victimes." Cela peut aller de soi mais c'est toujours mieux de le rappeler.Pour un habitant d’une ville de plus de 100 000 habitants, le risque de mourir dans un accident de la circulation est près de trois fois moindre qu’à la campagne.