Une plage de sable fin qui s'étend à perte de vue, des villas somptueuses, un casino, Cabourg étale ses charmes sur la Côte Fleurie. Pour veiller sur ce patrimoine, la station balnéaire revendique 38 caméras de vidéoprotection. Après 13 ans de services, l'ensemble du parc va être modernisé, pour assurer la tranquillité des habitants.
Cabourg, sa plage magnifique de sable fin, ses somptueuses villas, ses hôtels, son casino. La carte postale est alléchante et la station balnéaire de la Côte Fleurie investit pour préserver sa réputation.
Depuis 13 ans, la ville de Cabourg s'est équipée de caméras de vidéoprotection. 38 au total, qu'il faut aujourd'hui remplacer. Elles sont devenues obsolètes et dépassées techniquement.
Il faut passer à la fribre optique et au numérique.
Emmanuel Porcq, maire de Cabourg
Le maire de Cabourg estime que la présence de ces caméras permet de "faire de la dissuasion, mais aussi des enquêtes sur les méfaits commis". "Le rôle du maire, c'est de garantir la sécurité de ses administrés et sur ce point, le retour d'expérience est positif" rappelle l'édile.
Personne derrière les caméras
Ces 38 caméras, aujourd'hui analogiques, vont être remplacées par des optiques infrarouges qui permettent une meilleure définition, notamment la nuit. Les emplacements ne changent pas. Les caméras resteront dans le centre-ville, sur l'avenue de la mer qui traverse la commune et près des établissements scolaires, dans les quartiers.
Un statu quo que regrette la minorité municipale, qui soutient pourtant la politique menée par le maire. "Nous souhaitons que ce dispositif de vidéoprotection ne soit pas concentré sur le centre-ville ou certains axes prioritaires, il ne faut pas délaisser les quartiers périphériques, qui semblent pourtant oubliés dans le plan présenté" déplore Nicole Bougrain, conseillère municipale d'opposition de Cabourg.
"C'est un complément à la police municipale, ce dispositif de surveillance ne remplace pas l'humain" rappelle le maire de Cabourg. Sept policiers à l'année et le double l'été, assurent des missions de sécurisation dans la station balnéaire. "Nous respectons la réglementation et respectons les libertés individuelles", assure Emmanuel Porcq.
Il n'y a personne qui surveille les écrans. Si un delit est commis, on peut remonter le temps pendant sept jours. Il s'agit d'un instrument pour la justice.
Jean-Pierre Toilliez, conseiller municipal délégué à la sécurité
Les établissements scolaires et les entrées de la ville sont particulièrement sous surveillance. Le remplacement du parc de caméra à un coût non négligeable pour la commune normande de 3 500 habitants, qui bénéficie pour l'occasion d'aides de l'État et du Département du Calvados.
La phase de modernisation va se dérouler sur plusieurs années. 75 000 euros vont être injectés cette année 2024 pour le déploiement de la fibre et l'implantation de nouvelles caméras.