La direction de l'usine a annoncé hier l’embauche d’une centaine d’employés en CDI. Une bonne nouvelle pour le secteur de l’automobile normand qui se porte bien après plusieurs années de crise.
L’année 2017 s’était bien terminée et 2018 partirait presque sur les chapeaux de roues. Hier, la direction de l’usine Renault Trucks a annoncé l’embauche de 100 CDI au cours des 18 prochains mois. Une bonne nouvelle qui vient « couronner les efforts fournis par toutes les équipes du site dans la construction de notre futur » explique Christophe Loyer, le directeur de l’usine normande.
#RenaultTrucks annonce l’embauche de 100 opérateurs dans son usine de production de Blainville-sur-Orne dans le Calvados (France) en 2018.#emploi #industrie #OrigineFranceGarantie pic.twitter.com/s2gwzMT11V
— Renault Trucks (@RenaultTrucksCo) 9 janvier 2018
76 camions et 255 cabines par jour
Depuis plus de 60 ans, l’usine Renault Trucks de Blainville-sur-Orne est spécialisée dans la production de véhicules de moyen tonnage et de cabines de camions. Sur site, plus de 1550 salariés s’affairent pour produire en moyenne 76 camions et 255 cabines par jour. L’année 2017 s’était déjà achevée sur l’embauche de 100 CDI. Cette nouvelle vague de recrutements apparaît comme un indicateur de bonne santé pour un secteur en crise depuis plusieurs années. « Afin de répondre à la demande de nos clients, nous avons augmenté la capacité de production de notre ligne de montage et nous continuons à améliorer notre excellence opérationnelle », avait indiqué le directeur de l’usine dans un communiqué.
Retrouvez le reportage de Jérôme Ragueneau et de Gwenaëlle Louis :
Avec les interviews de :
Christophe Loyer, directeur du site Renault Trucks de Blainville-sur-Orne
Jacques Desert, secrétaire CE (syndicat Sud Solidaires)
« Il n’y a pas de raison de les faire patienter »
Sur les 100 embauches annoncées, la direction s’est engagée à recruter 20% de femmes. Le profil des futurs employés est connu : ce sont les intérimaires qui travaillent déjà pour l'entreprise. Pour le syndicat Sud Solidaires, la nouvelle a été bien accueillie mais on peine à comprendre le délai annoncé : mi-2019. Avec 460 salariés intérimaires qui travaillent régulièrement sur le site, « ces personnes connaissent les postes de travail, l’environnement de travail, la politique sécurité et les outils de production… il n’y a donc pas de raison de les faire patienter », argumente le syndicat.