Les inscriptions sont toujours en cours, mais l'université de Caen prévoit de franchir la barre des 31 000 étudiants. Malgré la pandémie, les cours sont assurés "à 100 % en présentiel".
Il fallait s'y attendre : avec un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat 2020, les néo-bacheliers affluent à l'université. Cette année, le record du nombre d'inscriptions sera battu, même s'il faudra attendre le mois de janvier pour connaître les chiffres définitifs. En cette fin septembre, 28 000 étudiants sont déjà inscrits, soit un bon millier de plus que l'année dernière à la même date.
Comment concilier l'augmentation des effectifs et le respect des règles sanitaires imposées pour combattre la propagation de la Covid-19 ? L'équation ne paraît pas simple à résoudre. L'université de Caen considère qu'un strict respect des "trois M" peut permettre de maintenir les cours en amphi. "Les 3 M, mètre, masque, mains", résume Pierre Denise. Le président de l'université assume le choix d'avoir maintenu les cours "à 100 % en présentiel. Pour les néo-bacheliers qui ont quitté le lycée au mois de mars, nous pensons qu'il est très important de maintenir une vie de campus".? #COVIDー19 | Le port du masque est obligatoire en extérieur & en intérieur sur tous les campus et sites universitaires #UNICAEN !
— Université de Caen Normandie (@Universite_Caen) September 22, 2020
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Pierre Denise assure que les efforts portent leurs fruits. "Aujourd'hui, nous avons 37 cas positifs. Mais le taux d'incidence (le nombre de malades pour 100 000 personnes, NDLR) est bien inférieur à la moyenne du département. Nous étions à 115. Nous sommes aujourd'hui en dessous de 80."
Dans les amphithéatres, toutes les places peuvent être occupées. La règle du masque semble là aussi plutôt bien respectée. "Et si on l'enlève, le prof nous réprimande", assure un étudiant en droit. Le président de l'université certifie que "sur les base des données qu'on a, il n'y a pas de contaminations dans les amphis, même lorsqu'il y a beaucoup d'étudiants. Là où on a des contaminations, c'est paradoxalement dans les formations à petits effectifs où il y a des groupes assez soudés qui se voient aussi en dehors de l'université..."Aujourd'hui, les étudiants sont plus en sécurité à l'intérieur de l’université qu'à l'extérieur.