L'ancien président du Stade Malherbe Caen Jean-François Fortin est relaxé par la cour d'appel de Paris

L'arrêt de la cour d'appel de Paris est tombé en début d'après-midi : Jean-François Fortin sort blanchi de l'affaire du match présumé arrangé entre Caen et Nîmes en 2014. Lors de l'audience en novembre dernier, le parquet avait requis 15 mois de prison avec sursis.

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"Son honneur est rétabli", estime l'un de ses avocats, François Géry interrogé par l'AFP. "La cour d'appel sanctionne et rappelle qu'un dossier au pénal, ce n'est pas le dossier des on dit", ajoute-t-il.

Dans cette affaire, la ligne de défense de Jean-François Fortin n'a jamais varié. Non, "il n’a commis aucun fait répréhensible dans ce dossier", assurait Maître François Géry au terme du procès en appel. L'avocat de l'ancien président du Stade Malherbe venait une nouvelle fois de plaider la relaxe, assurant notamment que l'interprétation faite de la fameuse conversation téléphonique avec son homologue de Nîmes relevait de "l'incompréhension".

Une bonne part de l'accusation reposait en effet sur cet échange entre Jean-François Fortin et l’ancien président gardois Jean-Marc Conrad avant une rencontre décisive de Ligue 2. Avec le recul , les propos apparaissent ambigüs :  "Ouais, il nous faut un point, voilà" dit Conrad. "Un match nul suffirait" admet Fortin. Sur le terrain, les deux équipes s'étaient effectivement quittées sur un match nul qui arrangeait tout le monde...

 
Lors du procès en appel, le parquet y a encore vu "un pacte corruptif", scellé par un cadeau, les non moins fameuses bouteilles de Costières qui auraient été offertes par le club nîmois. Le procureur avait requis une peine de 15 mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction d'exercer dans le monde du football, une peine qui aurait en grande partie confirmé  le jugement prononcé en 2018 par le tribunal correctionnel.
 
Les magistrats de la cour d'appel de Paris semblent avoir été convaincus par les arguments de la défense. L'ancien président du Stade Malherbe Caen est donc relaxé. L'arrêt a été rendu public ce mardi 28 janvier en début d'après-midi.
 

Pilou Mokkedel : "Je n'avais pas envie de revivre ce que j'ai vécu"

Pilou Mokkedel a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 8 mois de prison avec sursis lors du procès des matchs dit arrangés de Ligue 2 en 2018.Contrairement à Jean François Fortin, l'ex responsable de la sécurité du SM Caen n'avait pas fait appel de cette décision.



 
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