Le 9 avril 2013, deux hommes encagoulés avaient braqué ce grand magasin et étaient repartis avec des bijoux. L'un d'entre eux avait été interpellé. Il comparaît avec sa compagne devant les Assises du Calvados depuis ce lundi.
Ils ne sont que deux dans le box des accusés ce ludni matin aux assises du Calvados. Un autre court toujours. Le 9 avril 2013, deux hommes encagoulés font irruption dans le grand magasin Le Printemps, à Caen. L'un est muni d'un fusil, l'autre d'une masse pour déturire quatre vitrines. Les braqueurs emportent avec eux des bijoux pour un montant estimé à 74 000 euros et prennent la fuite à bord d'une voiture volée. Le véhicule sera retrouvé un peu plus tard en plein centre-ville.
C'est l'ADN retrouvé sur les fausses plaques d'immatriculation qui va permettre d'identifier l'un des deux braqueurs, un homme de 27 ans qui comparait aujourd'hui devant les assises du Calvados à Caen. Il reconnaît aujourd'hui les faits et encourt 20 ans de réclusion criminelle. Selon son avocats, il a subi une importante pression pour participer à ce braquage et "apurer ses dettes".
A ses côtés, sa compagne, une jeune femme de 21 ans. Le soir du braquage, elle a retrouvé à son domicile les cagoules et le fusil dont elles s'est débarrassée. "Dans la panique et ayant compris a posteriori ce qui s'était passé, elle a géré la situation comme elle a pu avec son jeune âge et les sentiments très importants qu'elle a pour l'accusé principal", explique son avocat. elle encourt trois ans d'emprisonnement.
Le second braqueur n'a jamais été interpellé; Son complice a toujours refusé de le "livrer". Durant les débats ce lundi matin, les différentes parties se sont accordées sur l'amateurisme des deux hommes. Ils voulaient incendier leur véhicule pour effacer toute trace d'ADN en l'aspergeant de liquide inflammable. Problème: ils avaient oublié les allumettes.
Reportage de Franck Bodereau et Stéphanie Lemaire
Intervenants:
- Me Pascale Le Cacheux, avocate de l'accusé
- Me Anthony Mayaud, avocat de l'accusée