Les étudiants en première année de médecine, redoublants et néo-bacheliers, entamaient ce matin une semaine de stage préparatoire. Une pré-rentrée un peu particulière puisque le port du masque et le respect des distances de sécurité sont obligatoires dans les amphithéâtres.
Ils n'avaient pas franchi les portes de la faculté depuis le confinement. Ce matin, lundi 17 août, 200 étudiants - néo-bacheliers et redoublants - ont retrouvé les bancs de l'amphithéâtre à Caen pour une semaine de révisions organisée par Le tutorat santé. Cette pré-rentrée va leur permettre de retrouver leurs marques mais aussi de s'adapter aux nouvelles règles : en effet, crise sanitaire oblige, le port du masque est obligatoire ainsi que le respect des distances de sécurité.
"C'est important pour eux pour qu'ils puissent se remettre dans le bain. Qu'ils se réhabituent à s'assoir dans les amphis, à écouter un cours, etc. Tout simplement, qu'ils puissent reprendre petit à petit leurs méthodes de travail, explique Elise Galerne, tutrice et organisatrice du stage. Et avec le masque, ce n'est pas évident."
"On s'est vidé la tête et là, on est prêts"
Durant ces six jours, les étudiants redoublants ou triplants vont pouvoir revoir les bases. Les tuteurs, des étudiants de 2e et 3e année, leur feront "des petits rappels de cours" et leur prépareront des exercices à faire chez-eux. Quand aux néo-bacheliers, ils bénéficieront également de cours délivrés par des professeurs puisqu'ils arrivent l'année de la réforme (à partir de la rentrée, la Paces est remplacée par la Pass et la Las).Même si certains jeunes ont préféré suivre ce stage à distance, la plupart des redoublants étaient heureux de retrouver l'ambiance du campus, après plusieurs mois isolés, à préparer le concours seuls. "Il y en a qui ont craqué. Déjà, la PACES c'est compliqué. Alors, avec le confinement...", témoigne Elise Galerne.
"On s'est préparés un petit peu, on a bien profité des vacances. On s'est vidé la tête et là on est prêts", assure Mohamad, un des stagiaires. Et pour certains, les mesures sanitaires ont même du bon. "On peut être séparés les uns des autres et à la limite c'est moins oppressant", considère Agathe.