Chaque année, le Carnaval étudiant et ses 24 000 fêtards laissent la ville sous des tonnes de détritus. Dès 15 h, les agents de la ville étaient en place le 4 avril. Et il y a du boulot ! Côté secours, moins d'interventions mais plus de personnes en situation d'urgence absolue.
Les étudiants si mobilisés pour l'environnement oublient hélas leurs préoccupations au moment du Carnaval étudiant de Caen.
Ce 5 avril, alors que les rares fêtards déjà/encore debout regagnent leur domicile, la mine chiffée, le costume en bandoulière, la ville, elle, est déjà propre.
Dès 5 h ce matin, les agents de la ville s'activaient pour faire place nette. Ils étaient déjà à pied d'oeuvre au début du carnaval, jeudi, à une centaine de mètres derrière la foule.
Jérôme Ragueneau, Patrick Mertz et Vincent Potel :
2018 : 15 tonnes !
L'an passé, près de 15 tonnes de déchets issues du balayage manuel et des balayeuses mécaniques avaient été collectées et environ 1,5 tonne de déchets seulement au Parc des expositions.Moins de prises en charge
Cette année, 249 personnes ont été prises en charge, contre 385 en 2018.Principalement pour des alcoolémies excessives et de la petite traumatologie. Parmi ces 231 victimes, 109 ont ensuite du être admises temporairement au sein d'un des services d'urgence de Caen, contre 105 en 2018.
Toutefois, on déplore davantage d'urgence absolue, 8 contre 5 en 2018, qui sont essentiellement le fait d'une absorption de drogue de synthèse (MDMA).