Surprise mercredi soir, la rencontre entre Caen et le PSG ne s'est pas déroulée totalement à huis clos... En plus des journalistes et techniciens venus couvrir le match, les loges étaient étonnement bruyantes. Cela n'a pas du tout plu à la Préfecture du Calvados.
On s'attendait à un immense calme. Un stade de 20.000 places vide ou presque. Huis clos et couvre-feu pour cause de pandémie de Covid, c'était sûr, au coup d'envoi à 21h mercredi, on n'entendrait que les voix des joueurs et des entraîneurs. C'était même triste à imaginer pour une telle affiche : Caen - Paris SG, en 32e de finale de la coupe de France.
Sauf que très vite, quelques encouragements ont trouvé de l'écho dans l'enceinte de d'Ornano. Et ce n'est pas passé inaperçu. D'ailleurs leurs auteurs ne se cachaient pas du tout, là-haut, devant les loges. On peut presque les comprendre, emportés dans l'ambiance d'un match où les malherbistes faisaient mieux que résister à l'armada parisienne.
Coupe de France : couvre-feu, huis clos… à Caen, les VIP bravent les interdits
— Le Parisien - Sports (@LeParisienSport) February 11, 2021
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Tout le monde en tribune presse s'en est quand même un peu étonné, se demandant quelle case ils avaient bien pu remplir sur leur attestation de sortie. La prefecture du Calvados, interrogée par nos confrères du Parisien, n'a pas du tout trouvé ça amusant, affirmant que le club n’avait "pas de dérogation particulière" pour accueillir du public dans le cadre des huis clos, et a demandé que Malherbe lui fournisse "des explications circonstanciées".
Le club caennais a publié ce jeudi un communiqué pour s'excuser :
Le Stade Malherbe Caen regrette l’image renvoyée par l'invitation de partenaires et de soutiens du club lors du match de coupe de France SM Caen-PSG destinée à les remercier dans un contexte économique difficile. Depuis le début de la saison, le SM Caen fait preuve de la plus grande exemplarité et renforcera sa vigilance pour continuer d'appliquer les règles sanitaires strictes.
Selon nos confrères de Ouest France, il "se défend d’avoir voulu braver les interdits, a assuré que les principes de distanciation sociale avaient été respectés, et que chacun avait reçu une attestation du club pour se déplacer jusqu’au stade".
Ce n'est à priori par le premier club rappelé à l'ordre. Mais entre ça et l'affaire Neymar - Dupraz, ça commence à faire beaucoup de polémiques pour un match de football, même si c'était un évènement.