Plusieurs syndicats et organisations de jeunes avaient appelé à une journée de mobilisation contre le porjet de loi de la minisre du travail Myriam El Khomri. A Caen, la manifestation s'est déroulée dans le calme, contrairement à Nantes ou Paris.
A Caen, la mobilisation a débuté dés ce matin. Six jours après le premier blocage qui avait conduit à l'intervention des forces de l'ordre, les élèves du lycée professionnel Jules Vernes, à Mondeville, ont formé une chaîne humaine empêchant toute entrée dans l'établissement. Avant la "grosse" journée de mobilisation annoncée par les syndicats le 31 mars prochains, les jeunes étaient appelés à ce mobiliser ce jeudi 24 mars par sept syndicats et organisations de jeunes (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) contre contre le projet de loi controversé modifiant le droit du travail, présenté aujourd'hui en Conseil des ministres.
Si certaines manifestations ont donné lieu à des incidents, notamment à Paris (une voiture brûlée, 15 interpellations) ou Nantes (des affrontements avec les forces de l'ordre), la manifestation caennaise, partie de l'université et rassemblant plus d'un millier de manifestants, s'est plutôt déroulé dans le calme mais non sans un certain flou. Si les organisateurs avaient bien déposé une demande d'autorisation en préfecture au préalable, ils avaient omis d'en communiquer le parcours. Résultat: les manifestants et les forces de l'ordre ont joué au chat et à la souris une partie de l'après-midi dans les rues de la ville.
Reportage de Franck Bodereau et Jean-Michel Guillaud
Intervenants:
- Morgane Esnault, présidente UNEF Caen
- Anthony Dos Santos, Terminale au lycée Jules-Verne de Mondeville