Amandine Petit rendra sa couronne de Miss France ce samedi 11 décembre. Un brin nostalgique, la Normande revient sur son année, se confie sur ses projets d'avenir et répond à la plainte de l'association 'Osez Le Féminisme'.
À quelques heures avant la fin de votre année de Miss France, comment vous sentez-vous?
Je me sens très bien. Il y a un peu de nostalgie qui s’installe. On se souvient de l’année, avec toutes ces rencontres et l’organisation Miss France. En dehors de ça, je suis ravie de remettre le titre à la future gagnante. Je reviens toujours au simple fait que si Clémence Botino n’avait pas remis son titre l’année dernière je ne serais jamais devenue Miss France cette année.
C’est magique de pouvoir le partager avec une nouvelle famille, avec une nouvelle personne, peut-être avec une nouvelle région ou même dans notre région ! Ce qui serait beau quand même.
Quel conseil allez-vous donner à la prochaine Miss France ?
Le meilleur des conseils à lui donner c’est de rester elle-même, de ne pas essayer de changer. Je leur dis : "vous savez les filles il y a les souliers non pas de cendrillons mais de Miss France qui vous attendent en bas du plateau. La couronne va tomber sur la tête de l’une d’entre vous et ces souliers n’ont aucune forme, ce sera à vous de les former en fonction de votre personnalité".
Si vous deviez retenir un seul moment, lequel choisiriez-vous ?
C'est une question difficile ! Je ne peux pas retenir un seul moment, mais comme je réponds à toutes les questions qu’on me pose même si ça me fend le cœur de ne citer qu'un seul moment, je vais dire mon départ à Miss Univers. C’était un événement hyper marquant de mon année. Mais sinon j’ai fait tellement de choses, de manière générale toute les rencontres que j’ai pu faire, que ce soient les artistes ou les personnes en région, fan de miss France. Quand j’ai fait mon retour à Bourguébus, c’était impressionnant d’amour.
Que répondez-vous à ceux qui disent que le concours Miss France est "archaïque" et "sexiste" ?
Je ne me suis jamais sentie aussi femme que sur le plateau de Miss France et tout au long de l’année, à travers toutes ces robes à travers toutes ces prestations, toutes ces causes défendues… Donc voilà, c’est la seule et uniquement chose à leur dire. J’ai défendu la femme plus que jamais et auprès d’associations qui luttent contre les violences conjugales, qui vont dans le sens des droits de la femme. Il faut qu’on avance ensemble.
Qu'allez-vous faire au lendemain de Miss France ?
Je n’ai pas changé de projet de devenir directrice d'établissement de santé à l’avenir. Pour autant, les études commençant en septembre et se terminant en juin, il n’y aura pas de passe droit là-dessus même si j’ai été élue miss France. L’éducation nationale ça reste la même pour tout le monde. Donc normalement je reprendrai en septembre.
Apres, tout ça sera ponctué de projet qui arriveront, mais oui le but ce serait de terminer mon master 2. L’objectif c’est toujours de travailler auprès des personnes âgées. Mais comme on a pu le faire pendant l’année. Mon leitmotiv c’était de faire avancer la recherche contre la maladie d'Alzheimer, je n’avais pas de baguette magique pour trouver un médicament contre cette maladie. Mais pour autant, on a été à l’institut Pasteur, et on a pu en parler sur les réseaux sociaux. On parle des malades mais aussi des proches aidant que je souhaite soutenir. Nous sommes aussi allé dans les Ehpad. Crise sanitaire oblige, on a du faire attention a ce qu’on faisait. Il n'y a pas de meilleure thérapie que celle du sourire et celle de donner de la joie de vivre. En l’espace d’une journée ça leur réchauffe le cœur pour un bon bout de temps.
Quels sont vos pronostics pour Miss France 2022 ?
J’ai aucun pronostic ! Je sais à quel point on a tant d’espoir jusqu’au dernier moment de pouvoir aller jusqu’au graal de Miss France. Tout peut se passer, tout peut changer le soir de l’élection avec le discours, avec leur prestance. On ne peut pas prédire à l’avance, même si il y a des favorites, mais ça ne veut rien dire.