En parallèle de la désormais traditionnelle mobilisation des gilets jaunes, ce samedi à Caen a été marqué par deux autres manifestations, d'envergure plus importante, celle des motards en colère et celle des LGBTI.
Tous dans la rue mais chacun de son côté. Comme chaque samedi, les gilets jaunes étaient de retour dans les rues de Caen pour battre le pavé, malgré l'interdiction de la préfecture. Le rendez-vous était fixé à midi devant le conservatoire. Et comme ces dernières semaines, la mobilisation était plutôt à la baisse avec environs 150 manifestants.
L'affluence était en revanche bien plus importante chez les amateurs de deux-roues appélés à manifester contre les 80 km/h par la fédération du Calvados des motards en colère et ce malgré la perspective d'un assouplissement de cette mesure sur les routes départementales. "Il n'y aura que quelques tronçons qui passeront aux 90 et c'est à la discrétion de chaque Département donc les gens qui vont traverser la France, une fois ça va être 90, une autre 80, une autre 70, on n'y comprend rien. Il faut revenir à la situation de 2018 où le code de la route indiquait tout simplement 90 km/h", déclare Bruno Saillard, secrétaire FFMC 14.
Beaucoup de monde également dans le centre ville de Caen pour la seule manifestation autorisée ce samedi dans ce secteur, la marche des fiertés, qui a rassemblé près de 2000 personnes. "La société ne progresse pas vraiment", regrette Eliot Sévricourt, co-président centre LGBTI Normandie, "le rapport de SOS Homophobie, sorti la semaine dernière, montre qu'on a encore beaucoup d'agressions et une augmentation des agressions lesbophobes. Donc, le progrès on le voit très très peu voire pas du tout."