Salariés, retraités et lycéens étaient appelés à participer ce mardi 9 octobre à la première mobilisation sociale de la rentrée, une mobilisation modérée dans les rues de Caen.
De l'aveu même d'un délégué syndical CGT, "ce n'est pas la manif des grands soirs". Est-ce à dire qu'Emmanuel Macron peut dormir tranquille ? Si la cote de popularité de l'actuel chef de l'Etat est au plus bas, le désamour se traduit difficilement dans sur le pavé. La première mobilisation syndicale de la rentrée contre la politique sociale du gouvernement a rassemblé entre 2000 et 3000 personnes ce mardi matin dans les rues de Caen selon les sources. avant même le coup d'envoi des manifestations programmées un peu partout en France, les responsables des grandes centrales syndicales faisaient montre d'une certaine prudence quant l'ampleur du mouvement.
Ce mardi matin, les cortèges sont partis en ordre dispersés avant de se retrouver à mi-parcours. Si les syndicats avaient appelés les actifs à manifester pour dénoncer "la destruction du modèle social" par le gouvernement, la date du 9 octobre avait été préalablement retenue par les organisations de retraités pour protester contre la revalorisation de leurs pensions, jugée trop faible, une mesure qui touchera des personnes déjà mises à contribution l'année dernière avec l'augmentation de la CSG. A Caen, les seniors s'étaient donnés rendez-vous place du Théâtre. Ils étaient entre 700 et 1000.
Interview de Christine Grieux , FO Calvados
Lycéens et étudiant étaient également présents, en petit comité, à l'appel de leurs organisations pour protester contre le fait que des lycéens "soient laissés sur le banc de touche à cause de la sélection Parcoursup", se retrouvant "sans solution d'inscription".
Les lycéens de #Caen décident de former leur propre cortège pour la manif du 9 octobre. Moins nombreux que les deux autres, mais nettement plus animé ! #normandie Déambulation en cours dans les grands axes de la ville ! pic.twitter.com/rIUyz08Lfl
— Jérémy Bonnet (@Neogotobe) October 9, 2018
Reportage de Stéphanie Potay et Marion Lompageu