Retrouvés grâce à la recherche ADN : deux frères aux Assises pour le viol d'une jeune fille de 12 ans

C'est grâce à l'ADN que les deux frères de 36 et 47 ans sont jugés depuis ce jeudi aux Assises du Calvados. Interpellés pour une tentative de braquage en Ille-et-Villaine (35), leurs empreintes génétiques ont renvoyé à une ancienne affaire de viol non résolue. 

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Il aura fallu attendre plus de 12 ans pour voir comparaître ces deux frères aux profils différents : l'aîné, crâne rasé, violeur présumé, appartient à une mouvance d'extrême droite. Le plus jeune, lui s'étant rendu complice du crime est un grand homme mince aux cheveux courts.

Ils enlèvent l'enfant, l'emmènent dans un sous-bois où elle sera violée

En octobre 2004, une jeune fille de 12 ans disparaît à la sortie du collège dans les environs de Vire. Elle sera retrouvée dans la nuit. Après avoir été enlevée et violée dans un sous-bois. Les enquêteurs procèdent à des prélèvements sur la victime et ses vêtements. Les traces d'ADN n'aboutissent nulle part. En 2007, l'affaire est classée sans suite.

Ils voulaient faire croire à un crime anti-français

Sept ans plus tard, les deux hommes sont interpellés après une tentative de braquage qui a échoué dans les environs de Rennes.
Et cette fois, l'ADN va parler. Celui de l'aîné notamment, qui renvoie les enquêteurs à cette vieille affaire non élucidée de 2004.
Dès leur garde à vue, les frères reconnaissent les faits. Au cours de l'instruction, le frère aîné expliquera qu'il voulait se faire passer pour des étrangers auprès de la victime, en commettant un crime anti français.
©F3 Normandie

Aujourd'hui, le frère aîné "ne revendique rien à travers cet acte, sinon la honte profonde de l'avoir commis", a déclaré devant des journalistes, juste avant l'ouverture du procès, Me Olivier Pacheu, l'avocat du principal accusé."C'est quelqu'un qui a été proche de groupuscules extrémistes plutôt d'extrême droite. C'est surtout quelqu'un qui était perdu et a cherché là une sorte de famille",
a-t-il ajouté. 

L'audience s'est ouverte ce jeudi matin à huis clos, en présence de la victime. Le procès doit durer deux jours. Les deux hommes encourent une peine de 20 ans de prison.

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