Pascale Boistard, la sécrétaire d'Etat aux personnes âgées, considère que la décision du conseil départemental du Calvados prend "en otages les plus précaires et fragiles".
La secrétaire d'Etat contre-attaque
Une décision qui prend en "otages les plus précaires et fragiles". La secrétaire d'Etat en charge des personnes âgées dans son discours devant les "assises nationales des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes" avait la tribune idéale pour lancer les piques gouvernementales contre la décison du département du Calvados de facturer un certain nombres d'actes aux usagers des pompiers.Pascale Boistard s'en est prise en particulier à la mesure phare décidée par le président du conseil départemental, Jean-Léonce Dupont, de faire payer 241 € aux personnes dépendantes tombées chez elle. "Cela va concerner quasi exclusivement des personnes âgées et handicapées."
a ajouté La secrétaire d'Etat, demandant à "ceux qui s'engagent dans cette voie sans issue" de "cesser cette polémique budgétaire (..) Une petite musique est en train de monter selon laquelle le gouvernement imposeraitNous ne pouvons pas accepter que la prise en charge des personnes âgées soit la nouvelle variable d'ajustement des choix budgétaires de certains départements"
des dépenses supplémentaires aux départements sur l'accompagnement des personnes âgées", a-t-elle noté.
Or "cette agitation, alors que les départements doivent avoir bouclé leurs budgets dans deux jours, est fausse et s'inscrit dans une posture politicienne" conclut Pascale Boistard.
Le blog de Jean-Léonce Dupont
Le sénateur président du Calvados ,difficilement joignable pour les médias, sur son blog fustigeait hier le gouvernement, responsable par ricochet selon Jean-Léonce Dupont de sa décision de facturer les actes qu'il qualifie aujourd'hui d'"abusifs" :
si nous en sommes ici aujourd’hui, nous les exécutifs locaux, c’est certes pour tenter de dissuader ceux qui abusent du service public mais c’est aussi en raison de l’acharnement du Gouvernement actuel à l’égard des collectivités locales et notamment de la baisse forcenée des dotations