Une cagnotte pour sauver un vestige de la Seconde guerre mondiale

Il en reste trois dans le monde et un seul en Europe. Le musée D-Day Wings, situé sur la commune de Bretteville-sur-Odon, dans l'agglomération caennaise, possède un des derniers ballons de barrage américains encore existants. L'engin est en mauvais état. Une cagnotte a été ouverte pour financer sa restauration.

C'est un morceau d'histoire presque oublié aujourd'hui, qui fait la fierté du D-Day Museum de Bretteville-sur-Odon, dans l'agglomération Caennaise. Le ballon de barrage américain, datant de la Seconde Guerre mondiale, qui trône dans le grand hall du musée, est une pièce unique en Europe. Il en existe seulement trois dans le monde. 

Le ballon, relique de la Seconde Guerre mondiale, est une pièce imposante de 10 mètres de long. Il est en mauvais état, avec de multiples trous, visibles ou cachés, qui le dégonflent

Le ballon doit être regonflé chaque jour par les équipes du musée. Une solution provisoire qui a incité le D-Day Wings Museum a lancé une campagne de financement participatif sur le site Ulule. L'objectif est de trouver 8 000 euros pour faire appel à des experts. 

L'objectif, c'est que les experts répertorient les trous qui sont souvent invisibles à l'œil nu et établissent un premier diagnostic, afin de réparer le ballon.

Pierre Guillemois

Guide Conférencier

L'ambition est, dans un premier temps, de restaurer le ballon, mais les responsables du musée voient plus loin. "On a envie de créer une réplique de ce ballon, qui pourrait sortir lors d'évènements commémoratifs. Ce serait sympa d'avoir un ballon barrage sur les plages du débarquement pour le 80ᵉ anniversaire du D-Dayavoue Pierre Guillemois, guide conférencier. 

Un barrage contre les avions ennemis

Les ballons barrage, aujourd'hui tombés dans l'oubli, ont joué un rôle important lors du débarquement. 

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Les ballons barrage étaient reliés au sol ou à des bateaux par des câbles, qui empêchaient les avions ennemis d'attaquer les péniches à basse altitude. ©D-Day Wing Museum

Ces ballons étaient reliés au sol ou un navire par des câbles. "Ces câbles pouvaient couper les ailes des avions ennemis qui volaient trop basexplique Manon Sandret, guide conférencière au musée, "du coup, les chasseurs devaient voler plus haut et se montraient moins précis".

La campagne de financement sur internet devrait se poursuivre jusqu'au 30 août 2023.

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