Alors que la saison touristique a mal commencé, dans un contexte d'attentats et de difficultés économiques, un secteur semble ne pas connaître la crise en région: celui des parcs d'attraction, comme Festiland à Carpiquet.
La note de conjoncture publiée début juillet par le Comité régional du tourisme suintait la morosité et la déprime. Les professionnels du tourisme interrogés témoignaient, pour une large part, d'un très mauvais début de saison touristique en Normandie. Climat social tendu, météo exécrable et risque d'attentats figuraient parmis les principales causes (selon eux) de la baisse de la fréquentation.
Si les tragédies survenues ces derniers mois sont dans toutes les têtes, ils sont jsutement nombreux à vouloir se changer les idées. A Festiland, parc de 28 attractions situés à Carpiquet dans l'agglomération caennaise, ce sont entre 2500 et 3000 personnent qui viennent quotidiennement chercher d'autres sensations. La saison 2016 semble marcher dans les pas de la précédente où la fréquentation avait bondi de 38 % (225 000 personnes en 2015).
Parmi la clientèle du parc, beaucoup de Normands. Plusieurs visiteurs croisés par notre équipe ce jeudi expliquent avoir préféré ce type de sorties, non loin de chez eux, plutôt qu'un départ en vacances, plus coûteux. "La tendance c'est que les gens préfèrent se recentrer sur leur territoire de vie avant de partir se promener. C'est qu'on peut ressentir à l'échelle régionale mais aussi les retours qu'on a de notre syndicat national", explique Alexandre Lair, directeur de Festyland.
Reportage de Gwenaëlle Louis et Charles Bézard
Intervenants:
- Christelle, habitante du Calvados
- Alexandre Lair, directeur de Festyland
- Jean-François et Clémence, habitants du Calvados
- Guillaume, habitant du Havre