Le 26 mai dernier, au cours d'une mobilisation contre la loi travail, un homme d'une quarantaine d'années avait été frappé par un représentant des ofrces de l'orde. Le fonctionnaire de police va plaider coupable.
"Là, je les vois arriver sur moi avec la matraque, lever la jambe, m'écraser la poitrine, là, j'ai dit stop...Je me mets en boule, je ramasse ma tête pour me protéger et me protégeant, je ne voyais plus ce qui se passait autour de moi. Par contre, ce que j'ai senti c'est qu'on a essayé de me choper la main pour me dégager le visage, pour me frapper donc là, j'ai résisté". C'est le récit que faisait le 3 juin dernier Monji Essaana des événements survenus quelques jours plus tôt au cours desquels il avait reçu quatre coups dont un dans le dos alors qu'il s'éloignait des policiers.
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Plus de deux mois après les faits, la justice donne crédit au témoignage de Monji Essaana. Le parquet a en effet décidé d'engager des poursuites pénales contre le policier. Ce dernier aurait reconnu les faits et choisi de comparaître selon la procédure du plaider coupable. Selon son avocat, l'éducateur est déçu: le choix de cette procédure implique qu'il n'y aura très probablement pas de procès. Le fonctionnaire de police sera convoqué en septembre prochain par le procureur de la République qui lui proposera alors une peine. En cas de refus, le procureur devra saisir le tribunal correction pour un procès "classique".