Critique d'Everest : le film d'ouverture a-t'il donné le vertige ?

Le film de l'islandais Baltasar Kormákur a fait l'ouverture de la 41ème édition du festival américain de Deauville. Un film à grand spectacle, inspiré d'une histoire vraie, entièrement tourné en 3D. De quoi donner le vertige aux critiques ? 

  • L'histoire
​Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

Peut-on s'identifier à cette histoire ? Même si le sujet peut sembler lointain, surtout pour les adeptes de la mer, les personnages nous parlent. Le récit montre à quel point la société nous pousse parfois à aller au-delà de nos limites.

  • ​Les critiques
Sabine Daniel de l'équipe de Là où çà bouge :
"C'est une belle aventure humaine. On y croit. La 3D se justifie et joue bien son rôle en nous montrant de somptueux paysages. On se gèle même avec eux. Même si c'est inspiré d'une histoire vraie et qu'à priori, on connaît la fin, le suspens est bien maintenu. Mais il demeure une question : Pourquoi ?"

Gérard Delorme de Première :
"Le film est dense, et nous délivre une quantité d'informations techniques parfois inutiles, assaisonnées autant que possible des histoires dramatiques de chacun des personnages pour leur donner de l'épaisseur. Au milieu de cette profusion, un thème se dégage, souligné par la déclaration d'un grimpeur russe: "La montagne a toujours le dernier mot" ... la suite de sa critique 

Aurélien Ferenczi de Télérama - 
"Le « basé sur une histoire vraie » montre ici ses limites : l'obligation de respecter les morts et leurs familles, mais aussi les rescapés éclopés, nuit fortement au récit. C'est dommage parce que, atmosphériquement, le job est fait : quelques bourrasques dans les salles et ce serait vraiment comme si on y était !" ... la suite de sa critique

L'équipe du film à Deauville, le 4 septembre


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Reportage de l'équipe de Là où çà Bouge : Jacques Perrotte, Bertrand Goulet, Sabine Daniel et Stéphanie Lemaire, Vincent Potel, Fabrice Uguen, Joséphine Minfir




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