La 50ᵉ édition du Festival du cinéma américain de Deauville reçoit James Gray. Un hommage lui a été rendu dimanche 8 septembre. Le réalisateur inaugure sa cabine sur les planches ce lundi.
Sourire aux lèvres, James Gray foule le tapis rouge. Il s'arrête pour saluer les spectateurs puis répondre aux questions des journalistes avant de rejoindre le CID où un hommage lui est rendu : "Je me sens chanceux d'être là, c'est un véritable honneur et bonheur", nous confie ce dernier.
"Je ne serai nulle part sans ce pays"
James Gray réalise des films depuis ses 25 ans. Parmi eux : Little Odessa, The Yards, La Nuit nous appartient, Two Lovers, The Immigrant, Ad Astra ou encore Armageddon Time. Sous les applaudissements qui résonnent dans la salle, il lance au public : "Je ne serais nulle part dans ce pays".
La première fois que le réalisateur a mis les pieds à Deauville, c'était en 1994 pour présenter son premier film Little Odessa. Il revenait de la Mostra de Venise où son film était projeté dans une toute petite salle : "J'ai quitté Venise car mon producteur disait que je n'allais rien gagner du tout. Et je suis donc arrivé en France. Je n’arrivais pas à croire que les gens avaient bien aimé le film ici. Et là, je suis tombé amoureux de la France... enfin même si ce n’est pas très vrai, car je suis tombé amoureux de la France bien avant !"
Inauguration de sa cabine sur les planches
Depuis, le réalisateur américain n'était pas revenu au Festival de Deauville. Trente ans plus tard, en seulement huit longs métrages, James Gray s’est imposé comme l’un des réalisateurs et scénaristes les plus importants de sa génération. Modèle d’intégrité et d’intransigeance artistique, il ne cesse de se positionner à la frontière entre le cinéma indépendant et les studios hollywoodiens, occupant une place à part dans le paysage cinématographique contemporain.
Alors, aujourd'hui, il fallait que ce dernier foule à nouveau le tapis rouge de Deauville. Il nous confie qu'après Armageddon Time, il ne sait pas encore quelle sera sa prochaine œuvre : "Peut-être que je vais réaliser un film l'année prochaine, je suis en plein milieu de l'écriture de ce projet. Je veux prendre mon temps. Je ne sais pas encore si c'est le bon moment ou pas, mais le potentiel est illimité !", confie ce dernier.
James Gray sera de nouveau mis à l’honneur ce lundi 9 septembre 2024, à Deauville, lors de l’inauguration de sa cabine aux alentours de 16h.