300 caravanes s'étaient installées dimanche 1er juillet sur l'hippodrome de Dozulé dans le cadre d'un rassemblement religieux de la communauté des gens du voyage. Cette arrivée avaient provoqué la colère des élus locaux. Une semaine plus tard, l'affaire se termine dans le calme.
Plusieurs élus avaient fait le déplacement ce dimanche matin pour assister au départ des 300 caravanes arrivées une semaine plutôt sur l'hippodrome de Dozulé.
Images de Patrick Mertz
L'installation d'un bon millier de personnes de la communauté des gens du voyage sur ce site privé avait provoqué la colère des membres de la communauté de communes Normandie–Cabourg–Pays d’Auge qui estimaient avoir été mis devant le fait accompli par le préfet. Lequel leur avait renvoyé au visage le non-respect de leurs obligations en matière d'accueil. En référé, les élus locaux avaient vu leur requête contre l'arrêté de réquisition rejetée.
Une semaine plus tard, c'est dans le calme que s'achève cette histoire. Après le départ des 300 caravanes, les élus locaux ont constaté que le site ne comportait que peu de traces de cette installation de grand ampleur. "Il y a un constat d'huissier qui est fait avec tous les points qui ont été soulevés", explique Pierre Mouraret, le maire de Dives-sur-Mer et vice-président de la communauté de communes Normandie–Cabourg–Pays d’Auge, "C'étaient des petits points mais c'est normal quand il y a un apport de population aussi important, 1200 personnes. Globalement, on peut dire que le départ s'est fait dans de bonnes conditions, beaucoup mieux que l'arrivée".