Deux militants du collectif AG de lutte contre les expulsions comparaissent devant la Justice, vendredi 30 novembre, pour "actes de violence" et "rébellion". Ils avaient été interpellés dans la soirée du 23 novembre alors qu'ils souhaitaient loger de jeunes migrants dans un bâtiment désert.
Deux militants du collectif Assemblée générale de lutte contre les expulsions sont jugés à Caen, vendredi 30 novembre, pour "actes de violence" et "rébellion". Ces individus s'étaient opposés aux forces de l'ordre, le 23 novembre, intervenues alors qu'ils investissaient un bâtiment du quai Charcot de Ouistreham.
Le collectif participait ce soir-là à la marche de solidarités aux exilés de Ouistreham, opération organisée "pour dénoncer les conditions de vie que subissent les personnes migrantes aux frontières européennes". Une vingtaine de ses membres a alors décidé de pénétrer dans un bâtiment désert pour l'occuper et installer deux jeunes migrants.
L'opération ne s'est pas déroulée comme prévue. La gendarmerie est très rapidement intervenue pour déloger les nouveau occupants. Face à la résistance des militants, la trentaine de membres du peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie (PSIG) a fait usage de gaz lacrymogènes. Une manifestante a été prise en charge par les pompiers, tandis que deux autres ont été placés en garde à vue pour violences à l'encontre des gendarmes.
Le verdict sera communiqué en fin d'après-midi ce 30 novembre.
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