Une alerte à la bombe couplée à une demande de rançon de 10 millions d'euros : samedi 25 novembre, les aéroports de Deauville, Caen et de Cherbourg ont été la cible de mails menaçants.
Déjà ciblé par une fausse alerte à la bombe le 17 novembre, l'aéroport de Caen-Carpiquet a de nouveau fait l'objet d'une alerte à la bombe, samedi 25 novembre.
Selon nos informations, la menace est cette fois venue d'un email malveillant, envoyé à plusieurs aéroports français parmi lesquels figurent Caen, Cherbourg et Deauville. Ce dernier assurait que des bombes avaient été posées sur le site et demandait une rançon de 10 millions d'euros.
Des alertes à la bombe à répétition
L'aéroport de Caen-Carpiquet était déjà resté fermé quelques heures la semaine dernière en raison d'une alerte à la bombe, finalement non avérée. Dans un courrier anonyme parvenu la nuit précédente à la rédaction de France 3 Normandie, "des militants écologistes français" revendiquaient une intrusion dans l'enceinte de l'aéroport. Ils affirmaient avoir déposé des explosifs autour du tarmac, en réaction à la construction d’une nouvelle aérogare. Deux vols (Caen-Montpellier et Caen-Nice) avaient dû être annulés et des vols à destination de Caen avaient été déroutés vers Rennes ou Deauville.
Après l’attaque d'Arras, qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard le 13 octobre, de nombreux aéroports français et établissements publics ont fait l’objet d’alertes à la bombe. Quatorze aéroports ont été visés par des menaces d’attentat le 19 octobre, et au moins onze d'entre eux avaient été évacués.
Au regard du contexte géopolitique et sécuritaire, les autorités ne prennent aucun risque et procèdent, bien plus que d'ordinaire, à des évacuations et des "levées de doute".