Stéphane Poussier, ancien candidat aux législatives dans le Calvados, a fait une très mauvaise publicité à sa formation politique en se félicitant de la mort du gendarme Arnaud Beltrame. Jean-Luc Mélenchon leader de la France insoumise a rapidement condamné ses propos. Et ne mâche pas ses mots.
En quelques mots lâchés sur les réseaux sociaux, Stéphane Poussier a suscité un torrent d'indignation, y compris dans son propre camp. L'ancien candidat aux législatives dans le Calvados pour la France Insoumise, qui s'est réjoui samedi dernier su twitter de lieutenant-colonel Arnaud Beltrame dans l'attaque terroriste du supermarché de Trèbes, doit être jugé ce mardi après-midi en comparution immédiate à Lisieux pour pour "apologie publique d'un acte de terrorisme commise au moyen d'un service de communication au public en ligne". Son ancienne formation politique, elle, l'a déjà condamnée et sans ambiguité.
Dés samedi, le compte Twitter officiel de la France Insoumise a dénoncé "Les propos honteux et abjects de Stéphane Poussier". Dimanche, Jean-Luc Mélenchon, sur le même réseau social, annonçait que son mouvement politique allait porter plainte contre son ancien candidat pour "apologie du terrorisme". Mais c'est au micro de nos confrères du Hunffington Post que le leader de la France Insoumise s'est montré le plus virulent.
"On est sali par cet homme", a déploré l'ancien candidat à la présidentielle, qualifiant Stéphane Poussier d' "abruti" qui "nous porte un dommage terrible". Pour Jean-Luc Mélenchon, le geste du gendarme Arnaud Beltrame "le démenti le plus extraordinaire qu'on puisse opposer à la sauvagerie et la lâcheté de l'assassin".
Interviewée par nos confrères de France Bleu, l'avocate de Stéphane Poussier, Floriane Gabriel a déclaré que son client contestait l'infraction d'apologie du terrorisme, estimant avoir seulement exprimé une opinion. Pour ce type de délit, il risque une peine maximale de 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende.