Au total près de 130 tonnes de dons de première nécessité vont quitter le Calvados cette semaine pour la Moldavie afin de venir en aide aux réfugiés ukrainiens, à la frontière. D'autres collectes sont en cours.
En quelques jours, les pompiers du Calvados engagés dans Pompiers Mission Humanitaire du Calvados ont fourni un travail considérable pour être à la hauteur de l'élan de générosité.
Il faut savoir qu'un autre semi-remorque est parti de Mathieu (14) ce 6 mars avec une autre association Les Enfants de l'Ukraine (collecte différente), lui aussi chargé à bloc de dons, cette-fois pour la frontière avec la Pologne.
Avec les pompiers du Sdis14, ce lundi 7 mars 2022, c'est donc un premier camion qui prend la route de Lyon, puis de la Moldavie. Il ira ensuite directement en Ukraine.
L'ensemble des dons (produits d'hygiène et paramédicaux, couches, couvertures, duvets, etc) ont tous été emballés en cartons pour un transport optimal.
On compte 33 palettes dans un camion. Ce premier camion part directement en zone de guerre en Ukraine, trois autres le suivent. Ils se réunissent en Moldavie pour passer la frontière. Au total, il y aura cette semaine 11 camions à partir de Caen chargés de 130 tonnes de dons. Les dix autres resteront en Moldavie du côté de Palanca où se trouvent des camps de réfugiés d'Odessa.
Mickael Richomme, association Pompiers missions humanitaires
Une logistique qu'il faut suivre jusqu'au bout pour une meilleure distribution.
Pour les 11 camions , le prix du transport est évalué à 70 000 euros environ. Tout est financé grâce aux dons des normands. Les véhicules humanitaires ne sont pas exempts de droits de douane aux frontières.
Mickael Richomme va lui-même partir en avion jusqu'en Moldavie, à Palanca, aux confins de l'Ukraine. D'ici 8 jours, ils seront une quinzaine de pompiers bénévoles normands sur place.
Dans cette zone à portée de route d'Odessa, ville assiégée par les Russes, les dons du Calvados seront distribués aux populations. Il va sur place évaluer le bon déroulement de l'opération. Alors que sur place, la situation "évolue d'heure en heure".