Le Generali Open de France 2015, Championnat de France de Lamotte-Beuvron ce sont deux séquences en juillet mais aussi le reflet de toute la diversité de la Planète Cheval. Preuves par l'exemple.
La semaine Club bat son plein à Lamotte-Beuvron. Le Generali Open de France, touche bientôt à sa fin pour cette seconde séquence de 9 jours après l'édition Poneys au début juillet. Les championnats de France sont certes une globalité mais il serait inexacte de croire que les deux compétitions se ressemblent. Elles réellement emblématiques d'une partie (seulement) de la diversité de la planète-cheval en France. Pour s'en convaincre il suffit d'ailleurs de se promener dans les allées du Parc Fédéral.
On peut certes trouver des grandes tendances. Les participants viennent pour célébrer leur passion de l'équitation, davantage de monte classique encore et des activités émergentes qui restent parfois confidentielles. Camping, pique-nique... Toutes les solutions pour vivre quasi 24h/24 sur place sont bonnes.
On peut souligner aussi que le nombre de spectateurs et accompagnateurs est sensiblement identique : 3 à 4 pour un engagé(e). La représentation nationale est également une caractéristique dure. L'ile de France, le Grand Ouest fournissent le gros des troupes, mais l'on trouve également la majeure partie des régions de France, avec une plus faible présence de l'Est.
Côté points communs, c'est à peu près tout.
Moyenne d'âge
La moyenne d'âge tout d'abord de la population bien sûr. Dans la semaine Poneys, les cavalier(e)s sont beaucoup plus jeunes. Avec les petites tailles A et B, on trouve évidemment beaucoup d'enfants. En corollaire, les accompagnateurs sont également différents. Beaucoup de parents, de frères et soeurs, bref, de famille au sens large. Et l'ambiance évidemment s'en ressent. L'exigence parentale se perçoit de façon claire autour des carrières, quel que soit le niveau ou la catégorie d'ailleurs.A l'inverse durant la "semaine clubs", le climat est plus détendu. Si la rigueur sportive est recherchée, sa dimension personnelle est plus grande. Mais dans le même temps, l'envie de s'amuser est davantage palpable. L'âge moyen plus élevé en est en grande partie une explication. Pour autant, l'esprit collectif y est également plus grand. La solidarité, le soutien sont des dimensions éprouvées, dans les bons comme les mauvais moments.
Les catégories socio-professionnelles et les moyens associés également diffèrent.
La mixité est plus grande durant la semaine consacrée aux clubs. Et avec son pendant, la qualité des montures. Durant la première séquence, les poneys sont majoritairement beaux, excellents sportifs... Bref issus d'une sélection et d'une professionnalisation de l'élevage comme du dressage. Durant la seconde, nos amis chevaux et/ou poneys reflètent la variété des montures que l'on trouve dans nos centres équestres.
Pour toutes ces raisons, flâner à Lamotte-Beuvron ça vaut le détour.