Les premiers blocages de prisons ont eu lieu lundi dernier. Cette mobilisation survient après l'agression de trois gardiens par un détenu jihadiste dans le Pas-de-Calais. A Caen et Alençon-Condé-sur-Sarthe, le personnels ont de nouveau bloqué leurs établissements ce jeudi.
Quatre jours après le lancement de la mobilisation, les personnels de plusieurs établissement pénitentiaires normands ont décidé de "ne rien lâcher", répondant ainsi à l'appel de leurs organisations syndicales. Les agents de la maison d'arrêt de Caen avaient ainsi mis de nouveau en place un blocage devant l'entrée du site ce jeudi matin.
Dans l'Orne, le centre pénitentiaire d'Alençon - Condé-sur-Sarthe, un établissement accueillant des détenus violent et prochainement radicalisés , est également bloqué depuis ce matin. Le personnel a reçu dans l'après-midi la visite du Directeur interrégional des services pénitentaires venus de Rennes pour dialoguer avec les surveillants. Dans une vidéo postée su Facebook par le syndicat FO, celui-ci leur explique qu'il n'est "pas le père noël" mais qu'il peut relayer leurs préoccupations.
Dans l'Eure, la mobilisation a eu lieu dans les établissement d'Evreux et Val-de-Reuil. Trois syndicats nationaux appelaient à un "blocage général".
En Seine-Maritime au Havre la prison était bloquée. Seuls les parloirs étaient assurés, mais retardés. L'équipe médicale n'a pas pu rentrer dans l'établissement.
VIDEO : le reportage d'Emilien David et David Frotté à la prison du Havre