La 13ème édition du festival des Musicales de Cormeilles touche à sa fin après deux semaines de représentations. L’objectif était de proposer une grande diversité de styles musicaux, à l’image des deux derniers concerts à venir : un hommage à Michel Berger et France Gall, puis aux origines du jazz.
Un festival où l’on explore la musique sous toutes ses coutures. C’est l’ambition des Musicales de Cormeilles, dont la 13ème édition anime la commune depuis le 1er août. Les deux derniers concerts ont lieu ce jeudi 12 août puis dimanche. Les musiques de Michel Berger et France Gall précéderont celles des origines du jazz. Une diversité des genres qui définit bien l’essence de cet événement.
Cette 13ème édition a, en effet, été désignée comme « treize éclectique ». « Dans toute notre programmation, le concept est : à chacun sa musique. Donc nous souhaitons « , précise Eric Dumont, directeur artistique du festival.
Passer par tous les styles de musique
Des artistes français ou internationaux, des cuivres, des instruments à cordes, des envolées lyriques : tout y trouve sa place. « On a commencé par les musiques de Ray Charles, puis l’opéra Carmen de Bizet, le quintet à cordes du philharmonique de Berlin ou un orchestre cubain, détaille Eric Dumont. L’idée, c’est de passer d’un genre musical à un autre sans transition et de rendre toutes les musiques accessibles à tous. »
"J’avais envie de réarranger notre répertoire, de faire entendre au public d’autres styles de musique"
Ce jour-là, c’est le trompettiste Romain Leleu, accompagné de son quintette, qui a participé à la diversité des registres proposés au public : « Avec cette formation, j’avais envie de réarranger notre répertoire, de faire entendre au public d’autres styles de musique, explique-t-il. Aujourd’hui, on est dans un festival reconnu, mais parfois nous jouons dans des endroits où les gens n’ont pas forcément l’habitude de venir en concert. C’est aussi une manière de les initier à la musique, au sens large. »
Chasser tout préjugé de la musique
La volonté partagée par les artistes et la direction du festival est d’éviter toute idée d’élitisme qui pourrait coller à la peau de certains genres musicaux.
"On oppose souvent la musique savante à la musique populaire. On a tort !"
Tous sont traités et présentés au public avec la même attention, assure le directeur artistique du festival : « On oppose souvent la musique savante à la musique populaire. On a tort ! Car la musique savante sait très bien être populaire, de même que la musique populaire est bien plus savante qu’on ne l’imagine. Les compositeurs qui ont fait des musiques populaires savent très bien qu’il faut une grande culture musicale pour faire une bonne musique populaire », arbitre-t-il.
Variété française et jazz à venir
Mais les pianos ne sont pas encore fermés, ni les archets rangés. Le festival se termine dimanche 15 août, à 20h30, par un concert de jazz : « C’est la tradition chez nous !, s’exclame Eric Dumont. On fait toujours venir des musiciens de jazz français. Cette année, c’est le Trio Paul Lay, un grand jeune pianiste et compositeur de jazz, qui abordera les origines du jazz pour la sortie de son album Deep Rivers. »
Une interprétation des 20 plus grands succès de Michel Berger et France Gall sera également proposée ce jeudi 12 août à 17h00 puis 20h30 par deux jeunes interprètes : Sandra Battini et Philippe Tailleferd.
Une fin très éclectique pour cet événement qui a répondu aux attentes des spectateurs venus en nombre, avec un niveau de réservations similaires aux années hors Covid.