Le maire de Champignolles (Eure), reconnu coupable de l'agression, devra aussi payer 1 000 euros d'amende. L'altercation avait eu lieu à Paris, au mois de juin, pendant la campagne pour les législatives.
Les avocats de la défense avaient requis 4 mois de sursis, et 1 500 € d'amende. Le tribunal correctionnel a finalement condamné Vincent Debraize à 3 mois de prison avec sursis et 1 000 € d'amende, ainsi qu'1 € symbolique de dommages et intérêts pour "outrage et violence sur personne chargée d'une mission de service public".
L'image avait fait, au mois de juin, le tour des médias : la candidate aux élections législatives Nathalie Kosciusko-Morizet avait été brièvement hospitalisée après avoir perdu connaissance sur une place de la 2e circonscription de Paris, où elle faisait campagne.
L'altercation avec Vincent Debraize, maire de Champignolles (Eure) avait été prise en image par un photographe de l'AFP. Vincent Debraize a toujours nié avoir été agressif. Ses avocats avaient demandé la relaxe.
Le 7 septembre, sans que les deux protagonistes ne soient présents lors du verdict, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu coupable l'élu de l'agression. Son avocat, Antoine Lachenaud, explique à la sortie de l'audience "ne pas encore savoir" si son client va faire appel.
NKM se dit elle "soulagée de cette décision" par la voix de son avocat, Olivier Autain. "C'est une bonne décision, qui condamne une attitude contraire à la démocratie", explique-t-il.