Thomas Cantrel est un spécialiste des matériaux composites. Après avoir travaillé pendant trois ans dans l'aéronautique, il a créé son entreprise dans l'Eure. Il propose aux particuliers et aux professionnels de réparer leurs objets en fibre de verre.
La fibre de verre existe depuis le début du 19è siècle. Mais avec l'essor de l'automobile, de l'aviation et du nautisme, elle a connu un développement exponentiel, comme tous les matériaux composites. Pour rappel, il s'agit d'un matériau composé de couches de tissus de verre, enduites de résines. Le principal avantage du produit fini est d'être solide pour un poids relativement faible. En plus, il peut épouser des formes quasi-infinies.
On retrouve la fibre de verre dans les carrosseries de voitures et motos, les pare-chocs, les coques de bateau, les avions... Le marché de la réparation est très vaste.
Les engins de travaux publics en ligne de mire
Depuis la création de son entreprise 2CP composites plastiques il y a un an, Thomas Cantrel a travaillé sur de nombreux éléments de voiture et de moto. Des garages de véhicules de luxe font régulièrement appel à lui. Mais depuis quelques mois, il multiplie les contacts sur un nouveau marché. Celui de la location d'engins de travaux publics. Il s'intéresse plus particulièrement aux nacelles. Elles permettent aux salariés de l'électricité ou des télécoms d'effectuer des tâches en hauteur et en toute sécurité. Mais les paniers de nacelle en fibre de verre connaissent régulièrement des incidents.
J'ai fait une petite étude de marché. Il y a surtout des besoins dans la location d'engins de travaux publics. A l'heure actuelle, tout est changé en neuf car personne ne sait qu'on peut les réparer"
Thomas Cantrel, gérant de la société 2CP composites plastiques
A la clef des économies pour le client
Un panier-nacelle de deux places coûte entre quatre et six mille euros, alors qu'une réparation tourne autour de 500 à 1000 euros. Les réparations sont validées par un bureau d'étude pour garantir la sécurité des utilisateurs. Tout le monde y trouve donc son compte.
Thomas Cantrel a déjà signé des contrats avec des loueurs de camion nacelle. Actuellement, il est en pour-parler avec le gestionnaire du réseau électrique français.
L'entreprise semble pleine d'avenir. Thomas Cantrel travaille seul pour l'instant. Il espère prochainement pouvoir prendre un apprenti pour transmettre son savoir.