La secretaire d'etat en charge de l'éducation prioritaire était à Breteuil sur Iton, lundi, pour lancer une expérimentation de 6 mois qui doit permettre de réduire la fracture numérique entre la campagne et la ville et favoriser la mobilité des jeunes ruraux.
Moins d'étudiants d'origine rurale
Les jeunes issus du monde rural sont moins nombreux que les autres à accéder à l'enseignement supérieur. Ils ne sont que 71.7 % quand la moyenne nationale est à plus de 80%. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de lancer une expérimentation qui vise à changer la donne.
Territoires éducatifs ruraux
Le lancement de cette expérimentation intitulée "Territoires éducatifs ruraux" qui ne doit durer que 6 mois a été fait hier , lundi 18 janvier, dans la petite commune de Breteuil sur Iton en présence de Nathalie Elimas, secretaire d'etat en charge de l'éducation prioritaire.
Le programme "Territoires éducatifs ruraux" doit permettre de réduire la fracture entre les élèves de la ville et ceux de la campagne. Pour cela le gourvenement veut diminuer les zones blanches et permettre plus de mobilité chez ces jeunes.
Sur tout le territoire, 23 territoires éducatifs ruraux ont été repérés. Breteuil sur Iton est l'un des 8 territoires qui existent en Normandie.
Lorsque vous imposez à un enfant de faire une heure et demie de transport pour aller à l'école, forcément, il ne travaille pas de la même façon.
Un réseau de coopérations autour de l’École
Pour donner le plus de chances possibles à ces jeunes en zones rurales d'accéder aux études supérieures, écoles, collèges et lycées seront mobilisés.
Dès l'école élémentaire, on travaille sur une ambition scolaire en encordant les élèves avec un collège, un lycée pour les emmener sur leur parcours, le plus haut possible. En ayant de la perspective.
A la campagne aussi les jeunes doivent pouvoir bénéficier d'Erasmus + pour étudier en Europe. Ils doivent aussi pouvoir accéder plus facilement aux internats d'excellence.
Mais pour ce faire il faut mobiliser sur chaque territoire tous les acteurs : éducatifs associatifs et même économiques
(il faut) créer un écosystème qui soit favorable à l'élève puis au jeune puis au jeune adulte sur tout son parcours scolaire et en dehors. Pour qu'il soit accompagner le mieux possible.
Au bout de ces 6 mois d'expérimentation, la secrétaire d'état décidera ou non d'étendre ce plan sur tout le territoire national.
VIDEO : le reportage de Stéphane Gérain et Olivier Flavien avec les interviews de :
- Jean-Paul Legendre, union des maires et élus de l'Eure
- Nathalie Elimas, secretaire d'etat en charge de l'éducation prioritaire