Vincent Debraize, maire de Champignoles, une petite commune de l'Eure, a été condamné ce vendredi par la cour d'appel de Paris à 1.000 euros d'amende pour l'agression de l'ex-députée Nathalie Kosciusko-Morizet en juin 2017. Le maire a toujours nié les faits
L'affaire, qui avait fait grand bruit, remonte au 15 juin 2017. Trois jours avant le second tour des législatives, la candidate LR distribue des tracts sur un marché parisien.
Nathalie Kosciusko-Morizet affirme qu'au cours de cette distribution, elle a été violemment prise à partie par Vincent Debraize, le maire de Champignolles.
Suite à l'altercation, l'ex-ministre avait été brièvement hospitalisée après avoir chuté et perdu connaissance.
Vincent Debraize, qui a toujours contesté les faits, avait été poursuivi pour "outrage et violence sur personne chargée d'une mission de service public".
En septembre 2017, en première instance , le maire de la petite commune de l'Eure a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende.
Vincent Debraize avait organisé une conférence de presse, où il affirmait n'avoir jamais exercé de violences à l'encontre de "NKM".
Le maire avait fait part de son "véritable sentiment d'injustice" et fait appel.
Ce vendredi, il a été relaxé de l'outrage. La cour a requalifié le délit de violence volontaire en contravention et l'a condamné à 1.000 euros d'amende.
Le parquet avait demandé en appel la confirmation du jugement de première instance.
A revoir : notre reportage réalisé en 2017