Vincent Debraize n'a pas présidé le bureau de vote ni assisté à la fête communale. Sa garde-à-vue a été prolongée dans le cadre de l'enquête sur l'agression de Nathalie Kosciusko-Morizet
La mise-en-cause du maire du plus petit village de l'Eure a jeté un froid sur ce dimanche électoral.Vincent Debraize était toujours à Paris en garde-à-vue devant la police judiciaire. Des témoins de la scène violente du jeudi 15 juin sur le marché devaient être entendus. Samedi 17 juin, le maire a été confronté à Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Le maire était au mauvais endroit, au mauvais moment, devant la mauvaise personne"
Dans le village, plusieurs habitants parlent de "coup monté", "il n'a pas à être accusé pour des sottises", "c'est politique". C'est presque la thèse du complot.
L'avocat de Vincent Debraize déclare, lui, que la perception des faits est "parcellaire".
Reportage de Félix Bollez et Olivier Flavien