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Un secteur à l'arrêt
Ils sont traiteurs, fleuristes, photographes, sonorisateurs, loueurs de salles, organisateurs d'événements. Tous sont des "professionnels du mariage" et réalisent une part très importante de leur chiffre d'affaires annuel au printemps, entre mars et juin.Autant dire qu'ils sont à la peine. Et si toutes les cérémonies de mars ont été rapidement annulées et reportées dans la foulée, le marasme est plus grand pour les mois de mai et de juin.
Hors loyer et hors remboursement de prêts, on a à peu près 5000 euros de charges fixes à payer par mois. Et depuis le début on ne peut pas travailler, puisque en tant que traiteur on travaille que grâce au regroupement de personnes. Donc là, ça va être effectivement
5000 euros par mois, minimum, qui vont sortir de notre poche !
- Agathe Collet, traiteur à Louviers (Eure)
Coronavirus en Normandie : les professionnels du mariage dans le marasme
Une perte d'activité pour 2020
Ne pas savoir ce qui sera possible est la principale inquiétude de ces entrepreneurs.A quelle date les mairies rouvriront-elles ? Combien de personnes aura-t-on le droit de faire entrer dans une même salle ? Ces questions (et d'autres) angoissent les pros du mariage.
Ils craignent une perte complète d'activité pour tout le printemps. Et pendant tout ce temps, sans rentrée d'argent, les factures à payer continuent d'arriver ! Quant aux reports, certaines familles ont déjà réservé, mais pour l'année 2021.
Et d'ici là…

Séance de photo d'un mariage sur la plage de Veules les Roses (Seine-Maritime) / Archives
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© Richard PLUMET / France 3 Haute-Normandie