REPLAY - Municipales 2020 : débat à Gisors

A Gisors, dans l'Eure, tous les candidats s’accordent à dire que l’élection municipale est très ouverte. Un dénouement surprise comme en 2014, avec la fin de 43 ans de règne communiste, pourrait bien avoir lieu.

Trois candidats, trois hommes, se présentent à la mairie de Gisors, dans l'Eure. En 2014, Alexandre Rassaert, candidat LR, avait été élu avec 57,71% des suffrages au second tour. Un passage à droite surprise après 43 ans de règne communiste dans la capitale du Vexin. Ces municipales 2020 pourraient bien aussi créer la surprise. 

Revoir le débat des candidats

France 3 Normandie vous fait vivre la campagne des municipales 2020. Revoir le débat sur les enjeux à Gisors, en présence des candidats et animé par Magali Nicolin.
   

Quels enjeux aux municipales ?

A la fois proche et loin de la capitale, Gisors fait face aux mêmes défis que les villes de la grande banlieue parisienne. Parmi les différents enjeux à Gisors, les transports. Le candidat diver sgauche Anthony Auger espère améliorer la ligne SNCF "qui ne fait que de se dégrader". Il compte "se battre" pour que la ligne desserve jusqu'à Rouen. "Beaucoup d'étudiants de Gisors souhaitent venir étudier à Rouen".

Les candidats de la capitale du Vexin s’inquiètent de la désertification médicale. Anthony Auger propose la création d'un centre de santé. Une mesure à laquelle l'actuel maire et candidat Alexandre Rassaert s'oppose, dénonçant une "un doublon et une concurrence avec l'hôpital déjà existant qui peine à recruter".

Enfin, la sécurité se trouve au coeur du programme du candidat RN Vincent Tailleu, qui  dénonce les horaires de la police municipale de Gisors. "Il faut étendre les horaires jusqu'à 23 heures, cela coûterait 150.000 euros par an, soit 1% du budget municipal."
  

Qui sont les 3 candidats ?

Alexandre Rassaert, 32 ans, est maire de Gisors depuis 2014. Le candidat LR, tête de liste "Continuons ensemble", souhaite briguer un second mandat avec quatre grandes priorités : la sécurité avec le déploiement de la vidéo protection, le pôle culturel pour "redynamiser le centre-ville", continuer la pause de construction de logements sociaux et la poursuite des travaux dans les écoles.

Vincent Tailleu, 44 ans, chef d'entreprise. Pour la première fois dans l'histoire de Gisors, le Rassemblement National présente une liste à l'élection municipale. Le candidat place la sécurité au coeur de son programme. "Il y a plus de cas de délinquances autour des points de trafic de drogue et des attroupements en bas des immeubles." Il était au second tour des élections départementales en 2015 et des législatives en 2017.

Anthony Auger, 32 ans, candidat divers gauche. La tête de liste "Gisors en commun" est soutenu par les communistes et les écologistes. Il entend ramener la ville dans le giron de la gauche. Conseiller municipal d’opposition depuis 2014, cet ingénieur en conception mécanique de veut placer la jeunesse au coeur de son programme, en les consultant "via des referendum locaux sur des projets de grande ampleur”.

Gisors en chiffres

La capitale du Vexin normand comptait 11.918 habitants en 2016, contre 7.329 eb 1968. Un chiffre qui ne cesse d'évoluer au fil des années.
 
Le taux de chômage était de 9,2% au 3ème trimestre 2019. C'est plus que celui de la France (8,6%).
 

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