Les contrats aidés sont revus à la baisse par le gouvernement. Une décision qui a des conséquences sur le secteur associatif.
Avec 3500 clients dans ses magasins chaque semaine, Emmaüs est indispensable pour des milliers de Français. Vecteur d'insertion et de lien social, l'association a beaucoup à faire, à tel point que le bénévolat ne suffit plus.
A Pont-Audemer, dans l'Eure, le dépôt d'Emmaüs compte huit salariés. Après des périodes de chômage, certains d'entre eux ont pu remettre le pied à l'étrier grâce à ces emplois au sein de l'association.
Un reportage de Jean-Marc Pitte et Jérôme Bègue. Avec les interventions de :
- Nicolas Lemonnier, chauffeur manutentionnaire
- Elodie Galais, manutentionnaire polyvalente
- Sylvie Renard-Pinoteau, responsable du site
La rémunération des salariés de l'association est majoritairement prise en charge par le biais des contrats aidés, subventionnés par l'Etat. Emmaüs pourrait, à terme, être obligé de supprimer 600 emplois. Mais les conséquences de la baisse des contrats aidés ne se font pas attendre au sein de certaines associations. Les Restos du Coeur de Grenoble (38) sont en grande difficulté, comme l'expliquent nos confrères de Franceinfo.
Fin des contrats aidés : les Restos du Coeur ne pourront plus distribuer de repas chauds à Grenoble "dès lundi"
Conséquence parmi d'autres de la fin annoncée par le gouvernement des contrats aidés : l'association des Restos du Coeur de Grenoble ne pourra plus distribuer de repas chauds à ses bénéficiaires, et cela "dès lundi", a assuré sur franceinfo samedi 2 septembre la présidente des Restos du Coeur de l'Isère, Brigitte Cotte.
