Fly, le poulain sauvé par l’adoption, et son éleveur : grosse notoriété sur Facebook un mois après

Fly le poulain adopté à 3 semaines, vit des jours heureux avec sa nouvelle maman. Un mois après la mobilisation de Facebook et ses 20 000 partages, son éleveur Bertrand Pautout Folcarelli est très sollicité sur les réseaux sociaux. Il s'y plie volontiers : "un juste retour des choses".

Dans les tous premiers jours d'avril, nous vous avions raconté l'histoire de Fly... le poulain de trois semaine devenu orphelin... L'immense chaîne de solidarité qui avait gagné Facebook en quelques heures... Son éleveur Bertrand Pautout Folcarelli installé non loin de Tours préférait trouver une jument à la solution de l'alimentation via des biberons : chronophage et impliquant une imprégnation trop forte pour un cheval en devenir, entier de surcroît. Tout est allé très vite... Et c'est bien les histoires qui finissent bien de temps en temps. Mimosa en région parisienne venait de perdre son bébé... La rencontre est organisée, les sueurs mélangées des deux pour favoriser les liens rapides... L'adoption réussit. 5 semaines plus tard, mère et fils coulent des jours paisibles.


« Il Grandit tout à fait normalement, »  précise Bertrand Pautout Folcarelli. « Nous sommes passés par une phase de petit creux… Il a connu une forte poussée de croissance qui se marie mal en général avec une prise de poids équivalente. Les poulains, comme tous les mammifères, ne peuvent pas tout faire en même temps. Quoi qu’il en soit c’est au moment où j’ai éliminé le complément de lait en poudre afin qu’il sollicite plus la lactation de la mère. »
Mais depuis tout est rentré dans l’ordre. « La chaleur et la pluie… une herbe bien dense dans les prés, où il va tous les jours » continue t’il heureux.

Un juste retour des choses

Et cet épisode a modifié sa vie. Il suffit d’un rapide coup d’oeil sur son compte facebook pour en avoir l’idée. Un spécialiste de l’adoption ? « Spécialiste non. Je l’ai connu deux années de suite. La loi des séries. Mais d’autres sont bien plus calés que moi ». Pour autant les sollicitations pleuvent. « Cela ne prend pas les mêmes proportions que le buzz qui a entouré le sauvetage de Fly (20 000 partages) mais c’est vrai que l’on me téléphone, on m’écrit via les réseaux sociaux. Souvent, régulièrement. »
Les raisons de ces demandes sont nombreuses. « C’est mathématique d’abord : nous sommes dans la haute saison des naissances et donc logiquement de risques pour les mères et leur progéniture. Je prends aussi plaisir à publier régulièrement des photos de Fly. C’est la moindre des choses, une sorte de remerciement envers toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés, et qui pour certains continuent de demander des nouvelles. Il est normal que je remercie les autres en les aidant à mon tour face à ce genre de situations qui nous laissent très démunis. C'est un juste retour des choses. »
Une notoriété qui est en train de dépasser les frontières. « J’ai été contacté par une journaliste, néerlandaise je crois, qui désire raconter l’histoire de Fly… » sourit-il.

 

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