Le 3 mars, une adolescente mettait fin à ses jours à Lisieux dans un contexte d'insultes sur les réseaux sociaux. Lundi 21 mars, un éducateur sportif normand comparaitra pour corruption de mineurs sur internet. Des plateformes de signalement permettent d'arrêter les fautifs
Un enfant, un adolescent ne devrait pas donner son nom, mettre sa photographie sur un réseau social. C'est dès la création de sa page que la limite doit être posée.
La notion de vie privée est floue pour beaucoup de jeunes. Les messages, les photos "pour rire" peuvent devenir des agressions. Se confier à ses parents peut être délicat.
Il est possible de sortir d'une situation empoisonnée grâce à ces sites de signalement : point de contact.net, internet-signalement.gouv.fr. Le site non au harcelement.education.gouv.fr est aussi à la disposition des élèves.
Un numéro gratuit le 3020 est à l'écoute des écoliers harcelés. La ligne est ouverte du lundi au vendredi, de 9 à 18 heures.
Le commandant de gendarmerie Thirion, chargée de la brigade de prévention de la délinquance juvénile nous donne ses recommandations.
(interview de Julie Howlett dans le journal du 18 mars 2016)