Samedi 10 Février, 900 chasseurs de la Baie de Seine ont manifesté sur le pont de Normandie pour demander la prolongation de la saison de la chasse à l'oie cendrée. A l'issue du mouvement, des automates de péage avaient été dégradés, ainsi que des véhicules de la gendarmerie.
Les huit chasseurs étaient jugés en comparution immédiate pour violences en réunion et dégradation.
Sept d'entre eux ont été condamnés par le Tribunal correctionnel du Havre à des peines allant de 600 euros d'amende à 12 mois de prison avec sursis.
Par ailleurs, ils doivent également rembourser solidairement 60 000 euros à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Havre et à la gendarmerie pour les dégradations commises sur le péage et sur les véhicules des forces de l'ordre.
Comme la loi l'y autorise, le huitième manifestant n'a pas souhaité être jugé en comparution immédiate afin de pouvoir préparer sa défense. Il est convoqué de nouveau devant la justice le 13 mars prochain.