Le mouvement des surveillants de prison se poursuit à Val de Reuil, Evreux (Eure), Rouen et Le Havre (Seine-Maritime). Un conflit qui n'est pas sans conséquences sur le fonctionnement des institutions pénitentiaire et de judiciaire.
Après le rejet de la proposition de la ministre de la Justice de recruter 1.100 agents sur 4 ans, le mouvement des surveillants de prison s'intensifie.
Ce qui entraîne d'importants dysfonctionnements dans les lieux de détention comme au Havre où seules les urgences médicales et judiciaires sont assurées.
Les parloirs n'ont pas été fermés, "pour ne pas pousser à bout les détenus", indique un grévistes, mais les familles y sont acceptées collectivement et non plus individuellement.
Répercutions également dans les tribunaux, comme au TGI du Havre où les audiences prennent du retard. Et si le mouvement devait perdurer, plusieurs mois seraient nécessaires pour le résorber.
VIDEO : le reportage au centre de détention et au TGI du du Havre de Karima Saïdi et Danilo Commodi, avec les interviews de :
- Olivier Duval, secrétaire local Cgt des surveillants de prison
- Olivier Jougla, avocat au Havre