La tête de liste UDI/Modem/Les Républicains bat la campagne en essayant de convaincre les électeurs de l'enjeu régional de cette campagne face à "un déterminant national" ressenti selon lui par de nombreux de ses électeurs
La campagne
Rien n'arrête Hervé Morin. En campagne, c'est au contact. Chez l'épicier, dans les rues, sur les marchés, "dans les boîtes", sur Twitter et Facebook. Rien ne l'arrête, ni les sondages, ni ses bourdes à répétition soulignées jusqu'à plus soif par ses adversaires. Il est comme ça Morin, cash.Partisan de longue date de la réunification normande, il veut profiter de la réunfication pour "faire renaître l'identité normande pour faire de la Normandie une marque, je vous assure que ça n'est pas une idée loufouque" souligne-t-il , avec gourmandise en parfait VRP de son programme auprès des entrepreneurs de la région.
L'ambiance est détendue, le climat en apparence serein. Il ambitionne d'être le premier président de cette terre traditionnellement centriste enfin réunie. Une semaine avant le premier tour du scrutin, il concède, même s'il dit se protéger, en attendant le vrai sondage dimanche prochain,
On voit très bien que le déterminant principal au moment du vote, ça ne sera pas des questions régionales
Une façon d'expliquer la montée du Front National et ces électeurs de la droite parlementaire tentés d'aller voir ailleurs. Dans cette étrange campagne après "le séisme" des attaques terroristes du 13 novembre, le centriste se veut inoxydable. "Quand je vois parfois avec quelle violence mes adversaires m'accable, ça m'est complètement égal".
Reportage de PM Puaud / F Bodereau/ V Potel
Morin, les dates
- 1989 : conseiller municipal d'Epaignes.
- 1992 : conseiller général de Cormeilles.
- 1995 : maire d'Epaignes.
- 1998 : député de l'Eure.
- 2002 : président du groupe UDF à l'Assemblée
- 1999 : président de l'association pour la réunifcation de la Haute et de la Basse-Normandie.
- Mai 2007 : soutien Nicolas Sarkozy contre l'avis de François Bayrou et crée le Nouveau Centre
- 2007 : ministre de la défense du gouvernement Fillon.
- 2012 : création de l'UDI