Depuis 20 ans, la réputation de l’huître de Veules-les-Roses appelée "la Veulaise" n’est plus à faire. Médaillée à plusieurs reprises au salon de l’agriculture, elle est forcément très demandée lors des fêtes de fin d’année.
Pour faire face à la demande toujours plus grande, les élus des communes de la côte d’Albâtre souhaitent développer sa production. Son environnement donne un goût raffiné bien iodé et une texture charnue à ce produit qui se retrouve sur les tables parisiennes.
Le secret de la fierté du village ? Une combinaison d'éléments naturels favorables :
Il y a une abondance de plancton et le phénomène de la craie, la mer tape au pied des falaises et l’eau est chargée de calcaire, à cela s’ajoute des sources d’eau douce. Gérard Gallot, ostréiculteur
Sa renommée s’étend jusqu'à Hong Kong
Le maire de Veules-les-Roses et d'autres communes de la côte veulent miser sur ce succès et créer de nouveaux parcs à huîtres. Pour cela, ils regardent du côté de Sotteville, Saint-Aubin et Quiberville car le littoral de Veules a ses limites :Depuis une vingtaine d’années le sable arrive sur la côte, ce qui est bien pour le tourisme mais moins pour les huîtres. Quatre exploitants sur cinq n’arrivent pas à avoir leurs deux hectares respectifs donc on cherche à agrandir les exploitations pour que chacun obtienne ses deux hectares car la demande pour l’huître de Veules est très forte. Jean-Claude Claire, Maire (SE) de Veules-les-Roses
Les maires attendent le feu vert de la préfecture puis une expérimentation de 3 ans commencera avant que de nouveaux ostréiculteurs s'installent. A la clé : de l'emploi et surtout plus d'huîtres pour les gourmands.