Le Tribunal Administratif de Caen annule l'arrêté du maire qui interdisait l'implantation d'une nouvelle antenne.
Au mois de juin, Rodolphe Thomas s'était opposé à une demande de permis de travaux formulée par un opérateur de téléphonie mobile. Le maire espérait ainsi empêcher l'implantation d'une nouvelle antenne sur le toit d'un immeuble du quartier des Belles-Portes où vivent "72 familles" comme le précise la mairie.
A Hérouville Saint-Clair, la municipalité entend appliquer un principe de précaution face aux risquex liés à la propagation des ondes électro-magnétique. La ville a par exemple supprimé toutes les antennes wi-fi dans les écoles. En 2009, le conseil municipal a voté un moratoire sur les antennes-relais.
Dans un communiqué, Rodolphe Thomas persiste et signe : "Comme tous les pionniers qui se sont attaqués aux grands groupes industriels sur les sujets touchant aux questions de santé publique, la ville rencontre des barrières adinistratives, mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre notre combat".
Le maire fait savoir qu'il vient d'éconduire une autre société de téléphonie qui envisageait l'implantation d'une antenne. "La ville a une nouvelle fois refusé d'être complice". L'annulation de l'arrêté muinicipal du mois de juin par le Tribunal Administratif de Caen ouvre néanmoins la voie aux opérateurs. La ville n'a d'ailleurs pas l'intention de faire appel.
En juin, la ville d'Hérouville Saint-Clair avait pris un arrêté anti-antenne :
Hérouville Saint-Clair et les antennes-relai par france3bassenormandie_845