Depuis près d'un mois, des militants anti-THT campent sous des peupliers afin d'en empêcher l'abattage.
Malgré la boue, le moral est bon ! Les campeurs ont du prendre des dispositions pour résister aux éléments autant qu'à la THT. Il a fallu poser des planches, bâcher les abris pour les protéger de la pluie. C'est une ambiance "camping" dit l'un d'eux.
"On a fait des rencontres, des jeunes, des militants; ça fait plaisir, explique une campeuse. On est entre gens qui partagent les mêmes opinions. On est bien. C'est super de se retrouver pour une cause".
L'occupation a débuté le jeudi 29 mars quand des élagueurs ont entrepris d'abattre des arbres à l'emplacement des futurs pylône de la ligne à Très Haute Tension Cotentin-Maine. Des militants se sont accrochés aux branches pour bloquer le chantier. (lire ici le récit des premières journées de l'occupation).
Après un face à face tendu avec des gendarmes mobiles, les travaux ont cessé aux abords de ce petit bois de peupliers dont le propriétaire n'est autre que le maire de la commune. "Tout autour, les chantiers ont commencé. Pas ici, observe Jean-Claude Bossard. On a quand même réussi à freiner le projet. Pour combien de temps ? Je ne sais pas".
Depuis que l'occupation a débuté, le printemps a fait verdir les arbres. Aucun gendarme à l'horizon : ce statu quo a tout d'une prudente trève électorale. Les militants s'attendent à un retour des élagueurs au lendemain de la présidentielle.
Le reportage de Stéphanie Vinot et Joël Hamard :
Les militants anti-THT sont toujours dans les... par france3bassenormandie_845