La société de recyclage, implantée dans la région depuis 1965, envisagerait de s'installer en Loire-Atlantique.
C'est en tout cas ce qu'avancent certains journaux.
Une information suffisamment crédible pour que Laurent Beauvais, le président du conseil régional de Basse-Normandie, s'en émeuve dans une lettre au président du conseil de survaillance de GDE ce mercredi 9 mai.
Dans les colonnes de Ouest-France, les salariés se disent inquiets, tandis que la direction ne veut faire aucun commentaire.
Le siège de GDE (Guy-Dauphin Environnement), le numéro deux du recyclage en France, est installé à Rocquancourt, au sud de Caen, depuis 1965. 300 personne y travaillent actuellement.
Des salariés qui craignent une délocalisation du groupe à Montoir-de-Bretagne, à côté de Saint-Nazaire.
En fin de semaine dernière en effet, la direction aurait arrêté une décision, mais sans en dire plus. Une réponse définitive est attendue le 21 mai. Entre temps, un comité d’entreprise extraordinaire devrait se réunir.
L’entreprise emploie un millier de salariés dans une cinquantaine de sites en France.
GDE dispose d'un site industriel et d'un pôle administratif à Montoir-de-Bretagne. L'hypothèse d'un transfert du siège a commencé à être évoquée en janvier. Si le siège part de Normandie, il ne restera qu'une quinzaine de personnes à Rocquancourt, pour la gestion des sites normands et franciliens.
Dans sa lettre, Laurent Beauvais demande un entretien à Jean-Paul Saison, le président du conseil de surveillance de GDE, afin de clarifier cette situation considérant qu'une telle décision ne peut être prise "sans consultation et sans concertation de l'ensemble des collectivités concernées".
Sponsor du Stade Malherbe, à Caen, GDE a été fondée en Normandie par la famille Dauphin il y a plus d’un siècle. A l'origine, les Dauphin étaient chiffonniers et ferrailleurs.