Le patron du Nouveau centre s'est déclaré candidat dans son fief normand, au pied du Pont de Normandie.
Après moult hésitations et en dépit de sondages assez pitoyables, l'ancien ministre de la Défense s'est lancé officiellement dans la course à l'Elysée pour "porter des idées nouvelles" et "défendre la justice sociale", a-t-il expliqué dans son discours ce dimanche matin à Berville-sur-Mer, dans l'Eure.
"Je vous ai réuni au coeur de ma Normandie natale pour vous faire part de ma décision d'être candidat à la présidence de la République", a-t-il déclaré devant ses partisans avec le Pont de Normandie en arrière plan.
"Certains jugeront que cet engagement est audacieux et il est audacieux", a poursuivi l'ancien ministre de la Défense qui est crédité dans les sondages de 0,5 à 1% des intentions de vote.
Hervé Morin a placé sa candidature sous le signe de la "vérité, de la modernité, du progrès et de l'égalité".
Dans ce discours de candidature, le député de l'Eure a critiqué la gauche comme la droite indistinctement.
"Les solutions anciennes ont vécu, je vous propose une troisième voie : 37 heures de travail hebdo dans le privé et dans le public", une mesure qui "aura un impact concret et rapide" par "l'augmentation de la croissance... Cet effort les Français sont prêts à l'accepter" a-t-il affirmé.
Hervé Morin a par ailleurs dénoncé le désengagement des services publics dans les campagnes et les banlieues. Services publics qu'il veut redynamiser, particulièrement ceux de la Santé et de l'Education Nationale.
Il entend aussi miser sur les PME pour "soutenir la croissance".
Pour Hervé Morin, il faut cesser de "coller des rustines dans ce système qui prend l’eau" et mettre "au pouvoir des idées neuves".
Hervé Morin a enfin lancé un appel "à la résisatnce contre le pessimisme".